Dans un monde où les ombres s'étaient installées depuis si longtemps que les habitants avaient presque oublié l'éclat du soleil, vivait un homme nommé Elias. Son village, comme bien d’autres hélas, autrefois vibrant de joie et d'énergie, était plongé dans un profond désespoir. Les échecs et les difficultés semblaient s'être installés dans chaque foyer, et la lumière avait déserté les cœurs. Elias, pourtant, portait en lui un message d'espoir : il croyait au retour de la lumière.
Chaque jour, il grimpait au sommet de la montagne surplombant le village, emportant avec lui une lanterne éteinte. Là-haut, face à l'horizon voilé, il méditait, cherchant l'alignement avec son énergie intérieure, puisant dans la foi qui l'animait. Il avait compris que l'abondance ne se mesurait pas en biens matériels, mais en énergie du cœur, en capacité à aimer et à partager. Il savait que la fin de l'obscurité résidait dans l'apprentissage constant, dans l'acceptation de nos erreurs comme autant d'étapes vers la sagesse.
Un jour, alors qu'il était sur la montagne, une jeune fille du village, Aéliana le rejoignit. Curieux de comprendre la persévérance d'Elias, elle lui demanda : « Pourquoi montez-vous ici chaque jour avec cette lanterne éteinte ? »
Elias lui répondit avec un sourire : « Je viens raviver la flamme qui brûle en chacun de nous. La lumière n'a jamais vraiment disparu, elle est simplement voilée par nos peurs et nos doutes. »
Il lui raconta qu’un soir, alors qu’il méditait près de l'ancien temple abandonné au pied de la montagne, une douce voix l'appela. C'était Sa’ar, une Sage, gardienne des anciennes traditions, qui l'attendait depuis longtemps. « Tu es celui qui porte l'énergie du cœur, » lui dit-elle avec un sourire bienveillant. « Il est temps pour toi d'apprendre. » Elle lui enseigna que l'obscurité n'était qu'une illusion, un voile temporaire né des peurs et des doutes collectifs. « La vraie lumière, expliquait-elle, réside dans la responsabilité que nous prenons à nous élever mutuellement. »
Depuis Elias se rend quotidiennement en haut de la montagne pour recevoir ses enseignements.
Aéliana, touchée par les paroles d'Elias, proposa son aide. Ensemble, avec les enseignements de la Sage en mémoire, ils entreprirent de nettoyer le sentier menant au sommet de la montagne, symbolisant ainsi le chemin vers la guérison et le retour à la fraternité. D'autres villageois, voyant leur détermination et entendant parler des paroles Sa’ar, se joignirent à eux. L'apprentissage mutuel devint une source d'enrichissement et de joie.
Au fil des jours, une énergie nouvelle se répandit dans le village. Les habitants commencèrent à s'entraider, partageant leurs compétences et leurs ressources. Ils comprirent que la responsabilité collective était la clé pour surmonter les épreuves d’une vie devenue dénuée de sens et d’amour. Elias partageait les enseignements de Sa’ar, expliquant que l'alignement véritable se trouvait dans l'harmonie entre les pensées, les paroles et les actions. Les échecs d'hier devinrent les fondations d'un avenir meilleur. Il les invita tous à le rejoindre régulièrement en haut de la montagne.
Et, en ce soir de Noël, alors que le soleil commençait à disparaitre derrière l'horizon, Elias, Aéliana, et les villageois se rassemblèrent au sommet de la montagne. Soudain, à la stupéfaction de tous, la lanterne d'Elias s'alluma, et sa lumière se refléta dans les yeux de chacun. Un sentiment de joie éternelle les envahit. Ils avaient retrouvé la lumière, non pas à l'extérieur, mais au plus profond de leur être. Ce n'était pas un miracle soudain, mais le fruit d'un long travail collectif, d'une transformation progressive de la conscience de chacun. Sa’ar apparut une dernière fois à Elias. « Tu vois, dit-elle, la joie éternelle n'est pas une destination, mais un chemin. Un chemin que nous parcourons ensemble, en nous rappelant que chacun de nous est porteur de lumière. »
Bientôt, leur Lumière qui ne les quittait plus et se répandit aussi dans les villages et villes alentours,
Le message d'espoir d'Elias, nourri par les enseignements de Sa’ar, continue de se transmettre de génération en génération : la lumière ne disparaît jamais vraiment, elle attend simplement dans nos cœurs que nous ayons le courage de la faire briller à nouveau.
Aujourd’hui encore, l'histoire des Porteurs de Lumière continue d'être contée, rappelant à chacun que la flamme de l'espoir brûle en son cœur, attendant d'être ravivée et partagée. Et vous, quelle lumière choisirez-vous de porter au monde ?
La Plume Fabuleuse vous souhaite un Joyeux Noël !
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